Les vrais problèmes de notre société

Les causes profondes des problèmes de notre société,  ce ne sont pas les djihadistes et le terrorisme, qui ne sont que des conséquences. Les causes profondes des problèmes de notre société viennent de notre comportement, de notre attitude mentale à tous, et tout particulièrement du comportement de nos gouvernants.

Nos gouvernants sont laxistes. L’Etat protège de moins en moins les citoyens. Par souci d’économie,  entre autres, l’Etat se désengage de nombreuses activités dont il devrait avoir la charge. L’Etat ne remplit pas sa mission. La conséquence de tout cela est que les conditions d’une guerre civile sont de plus en plus réunies. De plus en plus de citoyens transgressent les lois et ont tendance à faire justice eux-mêmes. L’Etat, en ne remplissant pas son rôle de justice et de sécurité, créé des conflits dans la société. Certains citoyens ne se sentent pas respectés. L’Etat a eu tendance à ne pas s’en préoccuper.

L’Etat, comme je l’ai dit par ailleurs dans le passé, a eu tendance à satisfaire les besoins de ceux qui manifestent le plus, de ceux qui se plaignent le plus, de ceux qui ont les moyens de perturber et de gêner l’Etat (grèves, manifestations agressives, blocages, voitures brûlées….). De plus, il y a trop de favoritisme à tous les niveaux. Il y a trop de passe-droits. Il y a  trop de privilèges. Il y a trop de misère. Lorsque tout le monde a les moyens de vivre correctement, les injustices, les passe-droits et les privilèges sont « supportables ».

Bien sûr certains s’en plaignent mais ils ne vont pas jusqu’à transgresser les lois pour autant. Par contre, quand un quart de la population souffre de misère, alors tous les débordements sont possibles. L’abbé Pierre, qui était si proche de ceux qui souffrent, l’avait bien compris. Il a dit : « L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien. Que leur mal disparaisse et l’intégrisme perdra ses troupes. »

Vous trouverez des éléments très utiles à ce sujet dans le livre : « POUR UN MONDE OU IL FERA BON VIVRE »