QU’EST CE QUE LA LIBERTÉ ? Y-A-T’IL DES LIMITES ?

Il n’est pas nécessaire de faire de la cybernétique ou de la systémique, pour comprendre ce qui se passe en ce moment et tout particulièrement depuis l’attentat du 7 janvier 2015.

Le problème est très simple. Dans le monde, tout est  interactions. Tout est lié. Tout est en équilibre. On ne peut pas ajouter une énergie, une quantité de quelque chose dans quelque chose d’autre, dans un système vivant, dans un système quel qu’il soit, sans modifier et même peut-être détruire ce système, ce système vivant ou ce système non vivant. Il  y a toujours un rapport de force entre tout échange, entre toute relation, entre toutes les choses de ce monde.

Observons le comportement des organismes vivants, des systèmes, des groupes, des corps physiques, entre eux. La mesure des capacités d’action des organismes vivants, de tout élément, de tout corps et de tout objet du monde existant, s’établit en degrés de liberté. Pour les différents éléments du monde et de l’univers, la liberté est une notion qui mesure la capacité d’un élément, d’un corps, d’un ensemble de matière, à bouger, à se déplacer, et à agir sur le comportement d’autres éléments du monde, de l’univers.

Chaque élément, chaque corps physique ou organique, vivant ou non vivant, chaque être humain aussi, est donc limité par son environnement. L’environnement exerce donc sur chaque élément une force, une influence, qui limite la liberté de chaque élément. Dans la jungle, chaque animal est limité dans son action, en fonction des différents rapports de force du milieu extérieur de la jungle. Ces limitations sont une conséquence des multiples influences qui s’exercent, au gré des rapports de force musculaires et énergétiques, des capacités de domination de certains animaux sur d’autres. Des règles et des lois de comportements habituels et systématiques en découlent. Nous appelons ces lois la loi de la jungle, où c’est le plus fort qui gagne et qui impose à l’autre sa domination.

Il n’y a pas chez les animaux de règle morale, comme on l’entend chez les hommes. Les règles « morales » des animaux sont basées avant tout sur la règle du plus fort. Certaines règles sont établies en fonction des rapports de force. Mais il y a tout de même chez les animaux des règles qui tempèrent, qui régulent et qui agissent comme une règle morale, en modérant et même parfois en s’opposant à la règle du plus fort, à la règle du Talion. Exemple : l’instinct grégaire.

Les êtres humains ont mis en place des règles morales nouvelles, que l’on qualifie d’adaptatives et qui font intervenir des notions liées à la survie du groupe, au respect de la vie, ou tout simplement à la manière dont doivent se faire les échanges dans les groupes humains. Ces nouvelles règles, ces nouvelles lois se sont exprimées sous forme de religions. Quand on observe plus précisément ces règles, ces lois créées par les hommes, autrement dit ces religions, on constate qu’elles se sont établies sous la pression d’individus et de groupes d’hommes dominants. Ces lois, ces religions se sont imposées bien souvent par la violence, par a force, et non pas par une décision responsable de chacun en toute conscience

Pour apporter une meilleure qualité de vie à tous, il existe des solutions simples et non coûteuses. Pour mieux comprendre pourquoi, je vous invite à lire à ce sujet le livre  POUR UN MONDE OU IL FERA BON VIVRE – Appel aux hommes et aux femmes de bonne volonté