Classe d'école

L’Ecole de la république a échoué

C’est un problème grave. Depuis de nombreuses années, les politiciens, les medias et les journalistes ont dressé, formé, conditionné la population, et les jeunes en particulier, à la médiatisation. Le résultat c’est que, aujourd’hui, on ne croit qu’à ce qui est médiatisé. Par leurs discours, ils ont habitué les jeunes et les moins jeunes, à être méfiants vis-à-vis de tout ce qui n’est pas conforme à la pensée unique et vis-à-vis de tout ce qui n’est pas fortement médiatisé. Ils les ont rendus blasés. Maintenant, les jeunes et les moins jeunes ne réagissent qu’à la suite de fortes médiatisations pour acheter. Si un produit n’est pas fortement médiatisé, il ne se vend pas.

Ce sont les médias qui ont pris le pouvoir. Et même les politiciens ne contrôlent plus grand-chose. Ce sont vraiment les médias qui contrôlent ce qui ce fait et ce qui ne se fait pas. Les chefs d’Etat sont élus par le peuple, certes, mais ce sont les médias qui orientent les votes et qui font pratiquement les choix à la place des électeurs, sans que ces derniers s’en rendent compte.

Maintenant, les gens sont programmés par les médias. Plus quelque chose est médiatisé et plus ça marche. Tout ce qui est travail sur soi, calme, détente, réflexion personnelle et prises de conscience, ça n’intéresse plus personne, sauf si c’est fortement médiatisé.

Il n’y a plus cet engouement qu’il y avait dans les années 70 à 95. Lorsqu’il il y a eu ce déferlement antisectes, tout a fait justifié dans un certain nombre de cas, il y a eu également beaucoup d’abus et d’injustices de la part des medias, des lobbies et des classes dirigeantes, qui se sont mis à tirer sur tout et n’importe quoi, sur tout ce qui n’était pas conforme à la pensée unique. Ils ont sali, rabaissé, humilié, détruit, entres autres, des médecins de grande valeur exerçant la médecine naturelle ou parallèle. Les médias, les classes dirigeantes et certains lobbies ont traîné dans la boue un grand nombre de ces médecins qui apportaient pourtant de grandes, belles et bonnes choses à la société.

Les médias, les classes dirigeantes et certains lobbies sont les grands responsables de la fragilité de la jeunesse française. Aujourd’hui, nous ne pouvons que déplorer les dégâts et les effets négatifs que leurs abus de pouvoir ont engendré sur notre jeunesse.

La violence et les extrémismes ultra violents, auxquels notre société est confrontée en ce moment, ne sont que les effets secondaires de la véritable chasse aux sorcières qui a eu lieu dans les années 1995, 1996, 1997. Ce fut un genre d’inquisition au 20esiècle, qui a engendré une forme d’obscurantisme moderne. Les journalistes et les medias ne se sont pas gênés pour pratiquer la délation. Ils ne se sont pas gênés pour dénoncer injustement des personnes qui ne correspondaient pas à leur pensée unique. Ils les ont pointées du doigt de façon arbitraire et ont tout fait pour les éliminer parce ce que soit disant « dangereuses ».

Une commission parlementaire s’est réunie pour faire une liste des groupes sectaires. Sous prétexte de conditions farfelues, comme quoi ils disposaient de biens matériels, ils ont décrété ce qu’ils considéraient comme sectaire. On s’est mis à taper sur tout et n’importe quoi d’une manière complètement aveugle, sans aucune distinction juste et objective. On s’est même mis à accuser des médecins homéopathes. On s’en est même pris à l’anthroposophie, qui n’est rien d’autre qu’un courant de pensée et de spiritualité, sans aucun danger tout comme l’est le bouddhisme. La commission parlementaire a d’ailleurs été obligé de corriger son erreur grotesque, en supprimant l’anthroposophie de cette liste arbitraire.

Tous ceux qui pratiquaient le développement personnel, dans ces années 95, ont été montrés du doigt, dénigrés et rabaissés. Les medias, les classes dirigeantes et les lobbies pendant cette période ont littéralement détruit abusivement et injustement une partie de ce tissu social, qui apportait pourtant une bonne formation constructive à la société.

A la place de tout cela, on n’a rien mis de constructif et ce sont des groupes dangereux et ultra violents, tels que les djihadistes, qui ont pris la place vacante.

Jean-Luc Mélenchon et Henri Guaino se sont étonnés de constater, que l’école n’a pas pu former des citoyens capables de résister au fanatisme. Ils s’étonnent comme la plupart des politiciens de ce phénomène.

Il n’y a pourtant rien d’étonnant à tout cela. Ce sont les effets secondaires de la défaillance de l’éducation à l’école et de la prise de pouvoir des medias et des lobbies sur les consciences.

L’école a formé des jeunes, qui sont facilement accessibles et réceptifs au fanatisme et au djihad. C’est pourtant bien à l’école de former nos enfants, à des principes de paix, de respect, d’ouverture d’esprit, de réflexion, de tolérance et de non violence.

Il est clair que l’école de la république a échoué.

Et il y a, comme toujours, des causes à tout cela.

Il est curieux de voir, comment l’être humain s’étonne très souvent, de ce qu’il a lui-même créé.

Les causes de cet échec sont évidentes, mais elles constituent une vérité difficile à reconnaître, car cela obligerait à remettre beaucoup de choses en question. C’est très dérangeant.

Notre éducation civique et laïque a échoué. L’école n’a pas formé les jeunes et les moins jeunes à la conscience, à la relaxation, à la paix de l’esprit, à la paix intérieure. Ils ont tellement détruit de groupes, de personnes qui formaient à la tolérance et à l’ouverture d’esprit, que les jeunes d’aujourd’hui sont bien souvent sans repères, sans valeurs, sans morale et sans aucune formation à la conscience.

Depuis la chasse aux sorcières, on a tellement dénoncé et discrédité de personnes abusivement, que les gens sont devenus extrêmement méfiants. Et comme tous les gens méfiants, seules de puissantes suggestions, de puissantes croyances peuvent les entraîner. Ils sont aussi désabusés, et donc les seules choses qu’ils puissent croire, ce sont celles qui sont fortement médiatisées. Car elles sont rassurantes puisque tout le monde en parle. De plus, la répétition finit par être efficace

Pour apporter une meilleure qualité de vie à tous, il existe des solutions simples et non coûteuses. Pour mieux comprendre pourquoi, je vous invite à lire à ce sujet le livre  POUR UN MONDE OU IL FERA BON VIVRE – Appel aux hommes et aux femmes de bonne volonté