Est-il politiquement, psychologiquement, spirituellement correct de dire ce que l’on pense des événements politiques ?
Est-il politiquement, psychologiquement, spirituellement correct de dire ce que l’on pense des événements politiques, des événements sociaux, des problèmes humains, des souffrances, des contradictions, des conflits, dans notre pays et dans le monde ?
Certains affirment que l’on ne doit pas mélanger le développement personnel, la méditation, la sophrologie, la relaxation, la culture de la paix et du bien-être avec la politique, les problèmes sociaux, les comportements des individus et des groupes humains.
Je pense, quant à moi, que ne rien dire et ne rien faire, pour quelqu’un qui se dit être dans l‘amour, la paix, l’harmonie, cela constitue de la non-assistance à personne en danger. Comme le dit si justement Einstein :
« Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »
Certains peuvent très bien dire : « Il fait de la politique ! » ; « Il ne faut pas mélanger…etc. »
A ces personnes, je réponds la chose suivante : « Est-ce faire de la politique que de s’intéresser à la manière dont la vie s’organise autour de soi ? » « Est-ce faire de la politique que d’être préoccupé par le problème de la misère, de la souffrance et chercher des solutions ? » Prier ne suffit pas, envoyer de belles pensées d’amour, etc., cela ne suffit pas. Ne vous-êtes jamais demandé pourquoi, malgré les nombreuses personnes qui prient et envoient de belles pensées depuis plusieurs dizaines d’années au moins, la société se détériore progressivement et sûrement ?
Ceux qui affirment qu’il faut se contenter de prier, de méditer ou d’envoyer de belles pensées, n’ont, à mon avis, rien compris. Ils sont comme cet homme sur le toit de sa maison en pleine inondation. Vous connaissez certainement cette histoire : il s’agit d’une allégorie qui est retranscrite sur quelques sites internet. L’auteur de cette allégorie m ‘est inconnu. Si quelqu’un en connait l’auteur ,qu il n’hésite pas a m en informer afin que je complète ces informations.
« C’est l’histoire d’un homme dont la ferme est située sur le bord d’une rivière qui déborde. Voyant l’eau monter, un voisin arrive dans sa Jeep, et lui offre de quitter les lieux avant que sa ferme soit inondée. « Oh non! répond le fermier avec confiance, Dieu me sauvera. »
L’eau continue de monter et notre homme se voit forcé de se réfugier au deuxième étage de sa maison. Un bateau policier survient, et les agents l’invitent à grimper à bord.
« Oh non! ce ne sera pas nécessaire, Dieu me sauvera. »
Finalement, l’eau engloutit complètement la maison et un hélicoptère de la garde côtière vient se porter au secours de notre homme maintenant perché sur le toit. Mais encore une fois, il refuse… Juste à ce moment, une vague géante s’abat sur la maison, et notre homme se noie.
Arrivé au paradis, il s’en prend au Seigneur, exigeant de savoir POURQUOI Dieu l’avait laissé mourir alors que sa foi était si grande.
« Comment ça, je t’ai laissé mourir ? demande le Père céleste, je t’ai envoyé un Jeep, un bateau et un hélicoptère … et tu n’as jamais voulu bouger! »
Cet homme prie mais il n’agit pas.
Lorsque je donne mon point de vue sur les problèmes de notre société, et que je fais, selon certains, de la « politique », je ne cherche pas à être élu. Je cherche simplement à faire avancer l’humanité vers des solutions constructives et pacifiques. Je crois qu’il est fondamental de DÉVELOPPER LA CONSCIENCE EN CHACUN DE NOUS. Malheureusement, pour la plupart d’entre nous, la conscience est un mot passe-partout, un mot fumeux qui veut tout dire et ne rien dire.
Le vrai problème des êtres humains, la véritable cause de nos maux, c’est pourtant notre manque de conscience. Nous nous trouvons tous malheureusement à un niveau de conscience bien bas. Néanmoins nous sommes persuadés, le plus souvent, que nous sommes bien conscients des problèmes et de l’état du monde, et qu’en somme, cela suffit. Voilà l’erreur que nous faisons et voilà pourquoi il y a tant de maux, d’incompréhension et d’affrontements de toute sorte sur terre. Voilà aussi pourquoi, malgré nos prières et nos belles pensées, notre société s’enfonce dans la misère, la souffrance et les conflits.
Mon but est donc simple : apporter plus de conscience dans le monde et parmi mes lecteurs.
Au travers des problèmes quotidiens de la vie politique, au travers des problèmes que chacun de nous rencontre, jour après jour, j’essaie de développer la paix, l’amour, la conscience, la culture de la paix, la culture de la conscience, pour une meilleure qualité de vie. Voilà ce que je cherche.
Dans mon livre : « POUR UN MONDE OU IL FERA BON VIVRE – Appel aux hommes et aux femmes de bonne volonté », je développe certaines solutions pacifistes, constructives, concrètes, faciles à mettre en place, qu’il serait bon que nos politiciens concrétisent.
Malheureusement, pour l’instant, nos politiciens sont toujours en train de faire du bricolage et du rafistolage.
Einstein disait :
« Nous aurons le destin que nous aurons mérité. »
« La vie, c’est comme faire de la bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »
« Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton. »
Cette dernière citation d’Einstein me fait penser à une histoire, une fable qu’a très bien transcrite et expliquée Wikipédia dans « Fable de de la grenouille ». Cette fable suggère que l’être humain, en cherchant à s’adapter instinctivement, se comporte dans l’inconscience. Ce réflexe d’adaptation, habituellement bénéfique à l’individu et aux sociétés, aboutit, quand on manque de conscience, à un destin tragique constitué de souffrances, de destruction, de maladies. Vous pourrez trouver cette histoire sur Wikipédia et d’autres sites.
Cette histoire se résume simplement :
« Premièrement, si l’on plonge une grenouille dans de l’eau bouillante, elle réagira fermement et rapidement pour s’échapper de ce qui risque de la détruire.
Par contre, si nous la plongeons dans l’eau tiède et que nous portons progressivement l’eau à l’ébullition, alors là, la grenouille se sent si bien qu’elle ne s’aperçoit pas qu’elle s’engourdit, et elle s’habitue à une température qui ne lui est plus favorable. Elle finit par mourir ébouillantée ! »
C’est ce qui arrive à tous les êtres humains qui vivent dans une sorte d’inconscience, qui consiste à croire qu’ils sont suffisamment conscients et que rien ne peut leur arriver puisqu’ils prient Dieu.
C’est aussi ce qui se passe pour ceux qui ne prient pas spécialement Dieu, mais qui croient aveuglément en leurs politiciens, en leurs députés, en leurs partis politiques.
Malheureusement, cette insouciance, cette inconscience est dangereuse car la plupart de nos politiciens attachent une grande et même très grande importance à leur réélection. Malgré les scrupules et l’honnêteté de certains élus, la quasi-totalité de nos gouvernants auront tendance à persuader leur électorat de leur sincérité, de la complète efficacité de leurs convictions et de leurs décisions pour le bien-être de tous. Ils n’hésiteront pas, malgré eux, pour la plupart, à manipuler et endormir le peuple.