Développement de l’extrémisme, du sectarisme, de l’esprit de clan, de l’intolérance, de l’esprit partisan et du copinage.

Le sectarisme prend diverses formes, en fonction des circonstances, en fonction de l’environnement, en fonction du degré de contamination, au cours du processus de radicalisation.

Cela commence par l’esprit de clan, à l’intérieur même d’une famille, cela se manifeste aussi entre familles, cela se manifeste aussi par le copinage dans les entreprises, cela devient l’esprit partisan au niveau politique.

L’extrémisme se développe à partir de rien ou pas grand-chose. Bien souvent, des être tranquilles et sans histoires deviennent des fanatiques cruels, lorsqu’ils sont entraînés par le vent de l’intolérance et de la violence.

Pour illustrer ce constat, voici ci-dessous un extrait de mon livre « Ce que vous devez savoir pour vous protéger des sectes », page 115 :

« Depuis quelques décennies, l’internationalisation des marchés pousse les pays à échanger leurs marchandises, à brasser leurs idées et leurs populations, sans que la mentalité et l’ouverture d’esprit des peuples suivent vraiment le mouvement. Les frontières ont tendance à disparaitre sous la pression de l’économie de marché, sous la pression de l’argent. Devant ces changements trop rapides, non assimilés et non intégrés, l’esprit humain est désorienté et une réaction de défense se déclenche dans l’inconscient collectif des peuples. Elle se manifeste notamment par la montée des nationalismes et des intégrismes à travers le monde. Or, le nationalisme et l’intégrisme sont des attitudes sectaires : on se groupe autour d’un chef politique ou religieux pour faire face à ce que l’on considère comme une agression.

Les groupes sectaires quels qu’ils soient sont de même nature. Ils sont issus d’une réaction plus ou moins consciente de certains éléments face à la société de consommation, face à une société qui tout en changeant les anciennes valeurs sur lesquelles elle s’appuyait, entraine la population à vivre selon un mode de vie nouveau qui ne convient pas à tout le monde, loin de là. Qui ne se plaint pas de la crise économique, des difficultés financières, administratives et autres, qui harcèlent de nombreux citoyens ? Ce mal de vivre est répandu sous diverses formes dans la quasi-totalité de la société. Pour les uns, les difficultés sont d’ordre financier, pour les autres d’ordre affectif, pour d’autres ce sont des problèmes de santé, de travail, de famille, etc., qui vont perturber leur vie.

Certains se croient à l’abri ou se persuadent qu’ils le sont. D’autres se donnent bonne conscience en participant à des actes plus ou moins humanitaires. La plupart de ces âmes ‘’bien pensantes’’ évitent de regarder les choses en face : nous sommes tous responsables de ce qui nous arrive. Notre attitude demi-consciente, notre tendance au sectarisme, notre manque d’ouverture d’esprit sont à l’origine de nos problèmes de société. Il y a tout un développement de notre conscience qui reste à effectuer. Nous nous croyons au dessus de tout soupçon et nous accusons facilement les autres ou le gouvernement de nos soucis, dans tous les domaines.

En fait, nous créons nous-mêmes le sectarisme, l’extrémisme. Nos dirigeants, nos enseignants, nous-mêmes en tant que parents, nous formons des jeunes inadaptés, au niveau mental, au monde moderne. La société éduque les jeunes avant tout pour en faire des travailleurs efficaces selon ses besoins… ».

Pour en savoir plus, pour mieux comprendre ce problème et connaitre les solutions, je vous invite à lire mon ouvrage « Ce que vous devez savoir pour vous protéger des sectes ».